CR Nivolet Revard by François

5 mai 2010

fran Départ à 8 heures sous un temps légèrement instable. Le parcours déjà pittoresque à la base s’annonce encore améliorer avec la boue, le vent, le brouillard, la pluie et la neige au sommet. Le départ donné ça part très vite pour moi mais au moins tout le monde est vite réchauffé. La première bosse puis les 7 kms de plat se font à la file indienne et déjà des écarts se creusent. On se retrouve un petit groupe à l’avant de la course qui varie de 6 à 9 coureurs environ. Les choses sérieuses commencent avec la grimpée au premier ravito (env 500md+) puis jusqu’au chalet du sire.

Je choisis de laisser partir un peu devant afin de pas trop me vider pour la suite mais les écarts sont pas très importants : je crois qu’il y a 8 coureurs en 2 min au passage du sire éparpillé en groupe de 2 ou 3. On entame la nouvelle partie du parcours : une traversée bien glissante sous la croix du Nivolet que l’on négocie assez rapidement avec Damien VIERDET afin d’être sur de rester au contact. C’est chose faite puis qu’on réattaque la montée dans un groupe de quatre avec Patrick BRINGER, Damien VIERDET et mon compagnon de promenade Alexis TRAUB ; le 3ème est en vue et les 2 autres sont apparemment pas très loin non plus. Petit passage technique vers la croix dans le brouillard et en glissade sur les échelles et on file pour 4 kms de faut plat descendant vers le ravito de la Féclaz (km24). Notre descente nous permet pratiquement un regroupement général et entre ceux qui ne s’arrêtent pas et ceux qui font le plein tout l’ordre de course est modifié. On repart donc pour la dizaine de kms à faire sur le plateau en 2 groupes de 3 suivis d’un groupe de 2 à quelques centaines de mètres d’écart. Avec Alexis nous accélérons un peu notre groupe pour reprendre le groupe de 3 au bout de 3-4 kms. Le groupe explosera assez vite et on se retrouve à 4 mais pas franchement détaché avec Thierry BREUIL, Patrick BRINGER et Alexis au pied du Revard. Je sais que c’est encore long et je laisse donc faire devant en m’économisant dés que je peu.

Au début de la descente Alexis pourtant intenable jusqu’ici lâche pour soigner ses crampes. On attaque la descente à 3, Patrick semble lâcher un peu, Thierry aussi alors je m’échappe un petit moment puis je vois Thierry revenir facilement avant le ravito qui marque le pied de la grosse descente et je me dis que j’ai bien fait de pas m’emballer mais on a fait un petit écart c’est déjà ça. Il reste alors 12 kms de montagnes russes pour rejoindre l’arrivée. Thierry me laisse passer dans tous les petits chemins mais revient facilement à chaque fois sur la route forestière. Pas évident… surtout qu’avant les 4 derniers kms roulant je commence à cramper et suis obligé de m’arrêter m’étirer ce qui me fait perdre ma petite avance et prendre un peu de retard. On arrive sur le plat pour 2 gros kms, je le rejoins mais Patrick et Damien sont à 300m. Je croise les doigts pour les crampes et on s’emploie pour creuser un peu l’écart, ça va vite pour moi et je me dis qu’il faut tenir le plus longtemps possible.

Ca tient jusqu’à la dernière bosse et à 200m du sommet il accélère ; je me dis qu’il faut rien lâcher et en haut j’accélère. Ca paye enfin ! il reste un gros km de descente à tenir mais bon, on est au Nivolet j’ai été encouragé tout le long, ça fait deux semaines que je gonfle tout le monde avec ma course et j’entends la ligne d’arrivée alors même si ça fait 1h que je comprends plus rien je crois que la il peu plus m’arriver grand chose. En effet je gagne donc en 4h12, quelques secondes devant Thierry, ravi mais en m’étant vraiment battu tout le long.